Qui suis-je ?
Faisons connaissance !
Je suis Elsa Scola, kinésithérapeute spécialisée en Feldenkrais et Animal flow. J’aime le mouvement et j’aime me mettre en mouvement. Toujours présent au cours de ma pratique sportive et artistique (gymnastique, danse, course à pied et trail), il guide ma pratique professionnelle. Je suis passionnée par la compréhension de l’humain et de ses fonctionnements. Je me forme à l’hypnose et aux techniques d’optimisation du potentiel. J’oriente mes lectures vers la philosophie et les sciences cognitives. Ces différentes approches, mon métier de soignante et professionnelle de la santé m’apportent une vision globale, raisonnée et exigeante, personnalisée et créative.
Une enfance marseillaise : entre sérénité, calanques et senteurs provençales
Je suis née et j’ai grandi à Marseille. Je garde de cette enfance des souvenirs d’alternance entre l’effervescence urbaine et le calme de la maison de mes parents en bordure des collines. Le bleu de la mer et du ciel, l’odeur du thym et des rues chauffées par le soleil, le chant des cigales et les klaxons de la circulation… Marseille pour moi, c’est le soleil, la richesse de l’environnement et déjà le mouvement !
De mes premières figures en gymnastique à la passion pour le mouvement
Dès l’enfance, j’ai aimé le sport et le mouvement. Les vacances en famille c’était rando l’été et ski de fond l’hiver. Je commence à pratiquer la gymnastique à 8 ans. Après avoir regardé une compétition à la télévision, j’annonce à mes parents que je veux devenir entraineur de gymnastes. Ils m’inscrivent alors en club où je pratique pendant 4 ans à raison d’une dizaine d’heures par semaine.
Ce qui me fait sourire, quand je repense à ce moment, ou à ce qu’on m’en a raconté, c’est cette envie non pas de devenir gymnaste, mais d’être du côté des coulisses, de la préparation…
Avec la croissance et cette pratique soutenue, je me blesse au genou. J’arrête alors cette activité pendant 3 ans et je m’essaye à l’équitation et au tir à l’arc. Plus tard, je reprends l’entrainement, débute une formation pour devenir entraineur, puis je me tourne en fin de lycée vers la danse contemporaine.
Orientation professionnelle : joindre l’utile à l’agréable
En fin de terminale, sur les conseils de ma maman, je m’oriente vers des études de kinésithérapie. Je pense qu’elles me permettront de poursuivre ma pratique de la danse et m’assure un travail en lien avec le corps, le mouvement et la relation à la personne.
Je quitte le nid familial pour suivre mes études à Paris à l’ADERF pendant 3 ans. Le changement d’environnement me stimule. J’apprécie ma chance de découvrir Paris, c’est une belle ville qui grouille !
La formation me plait beaucoup : elle est dense. Au menu, beaucoup de savoirs théoriques et une bonne formation pratique avec de nombreux stages à l’hôpital. Je découvre l’univers du soin, de la maladie, des blessures, du handicap. J’apprécie de lien que mon métier me permet de tisser avec les gens, ces temps de parole et d’écoute favorisés par le toucher. Être un petit grand de sable qui fait que la personne va sourire aujourd’hui et aller un peu mieux demain, donne du sens à mon travail.
C’est là aussi, au cœur de la capitale française, que je rencontre mon compagnon de vie. Il fait les mêmes études et nous devenons tous les deux kinésithérapeutes.
Nous optons pour une destination inattendue : l’île de la Réunion
Une fois le diplôme en poche, nous décidons d’aller nous installer un an ou deux à la Réunion. C’est un choix surprenant ! Nous y resterons finalement 14 ans ! Vivre sur une île comme la Réunion est une expérience unique : chaque jour, le soleil brille et la vie coule à un autre rythme qu’en métropole.
C’est un véritable terrain de jeu à ciel ouvert. Nous profitions des nombreuses activités en plein air et de la nature environnante. Nous nous sentons toujours en vacances. Ce sentiment réjouissant et apaisant nous invite à déconnecter et à adopter un rythme plus tranquille.
Pendant 3 ans, je suis salariée dans un institut d’éducation motrice. J’interviens auprès d’enfants en situation de handicap. Parallèlement, avec une amie professeur de danse, nous mettons en place des ateliers de danse intégrée. C’est une forme d’expression artistique qui intègre des danseurs handicapés et non handicapés dans une même performance.
Je cherche alors à en apprendre davantage et je demande à quoi je pourrais bien me former. C’est un livre que m’a offert ma mère quand j’avais 19 ans qui m’ouvre la voie.
Découverte du Feldenkrais et formation à l’IFELD
Ma mère m’avait offert ce livre : Le cas Doris de Moshe Feldenkrais, lors de mes études de kiné. Je l’avais lu avec un peu de légèreté à l’époque, mais je l’ai retrouvé. J’ai cherché des informations sur internet et j’ai beaucoup lu. Cela a nourri ma réflexion autour de mon travail avec les enfants handicapés et tissé des ponts avec ma pratique amatrice, mais intense de la danse et notamment de la danse contact. L’idée était de « sortir » de normes structurelles et d’aller vers plus de confort, plus de fonction et beaucoup de tolérance envers l’organisation de chaque individu.
Je pénètre ce champ d’expérimentation avec grand enthousiasme. La méthode Feldenkrais permet de prendre réellement conscience de son corps. Je décide de m’envoler vers Marseille pour essayer cette méthode. Je suis conquise. Pendant 4 ans, je fais des allers-retours entre l’île et la métropole afin de me former. Je fréquente l’IFELD de Lyon (Institut de formation Feldenkrais) dirigé à l’époque par Yvan Joli. Je suis la première praticienne Feldenkrais à ouvrir un cabinet à la Réunion. Je mêle kinésithérapie et Feldenkrais.
Sport et parentalité : joies et défis
Je continue à pratiquer la danse et mon compagnon et moi, nous nous intéressons à la course à pied. Tout traileur (coureur à pied) qui se respecte connait la fameuse Diagonale des Fous. C’est une épreuve exceptionnelle, un défi hors norme en raison des caractéristiques de « l’île intense ». Nous décidons de nous engager, en tant que kinés bénévoles sur la course. Après cette expérience unique, l’envie de relever le défi nous pousse à nous entrainer pour l’année suivante. À l’époque, je réalisais 20 minutes de footing par jour. Vous pensez qu’il faut être fou pour s’engager avec seulement un an d’entrainement ? Eh bien, nous l’avons fait ! Nous avons réussi ce challenge : parcourir 143 km avec un dénivelé de 8 à 9 000 mètres, accomplis en 57 heures. Une aventure inoubliable.
La Réunion c’est aussi le lieu de naissance de nos deux enfants : une fille et un garçon. Ils ont eu le privilège de voir le jour et de passer leur petite enfance dans cet endroit magnifique. Après ces années heureuses et dépaysantes, nous décidons de rentrer en France afin de nous rapprocher de notre famille, démarrer notre activité et prévoir les futures études de nos enfants.
Installation à Montpellier : un nouveau départ sur fond de pandémie de COVID
Nous optons pour la métropole de Montpellier. Notre retour en 2019 coïncide avec le début de la pandémie, une période difficile pour tout le monde. Dans ce contexte, notre retour au pays est compliqué, mais comme la plupart, nous allons de l’avant. Pour ma part, je suis heureuse de revenir en France pour continuer à pratiquer le Feldenkrais. Je poursuis ma formation et je rencontre des praticiens et praticiennes de l’Hérault. Ici, dans cette région de Montpellier, le « Feldenkrais » est tout de même plus connu qu’à la Réunion, surtout par un petit cercle d’initiés. Claude Espinnassier, kinésithérapeute, ostéopathe et grand amateur de danse, a particulièrement contribué à le faire connaitre, notamment dans le milieu de la danse. Je commence alors à dispenser des cours collectifs. Après quelques remplacements en tant que kinésithérapeute, j’ouvre mon cabinet, l’été 2023, à Gignac.
Sur le plan sportif, je continue le trail. À la recherche d’une façon ludique de travailler le renforcement musculaire (n’étant pas une grande fan des séries répétées de squat), je découvre Animal flow (flux animal). Au départ, je trouve ces exercices exigeants, mais la fluidité des mouvements et leur aspect naturel me séduisent. La dimension esthétique de cette discipline qui allie force, grâce et souplesse me plait également. Je retrouve des plaisirs de mouvements appris en gymnastique. En 2023, j’entame une formation et je commence à proposer des cours. Par la suite, je continue à me perfectionner en suivant des formations complémentaires. Pour atteindre le deuxième niveau, la maitrise de toutes les figures est nécessaire. Cela implique aussi de créer un « flow » et de l’enseigner à quelqu’un. C’est mon objectif pour juin 2024.
Je suis curieuse, mais pas comme un vilain défaut ! C’est plutôt une source d’inspiration et d’apprentissage. Depuis la fin de mes études, je continue un apprentissage permanent au cours de formations professionnelles, stages et lectures. J’aime connaitre l’histoire de mes patients. Je les aborde tels des récits. Je lis aussi beaucoup de romans policiers, j’ai une affection particulière pour Fred Vargas, Ian Manook et Siri Hustvedt.
Maintenant que je vous ai parlé de moi, c’est votre tour 😊. Je vous attends, prête à vous accueillir pour un moment d’échange. C’est ici : elscola@yahoo.fr
Pour terminer, Elsa c’est aussi cela
J’aime les rencontres et les échanges
J’ai à cœur de mettre de l’humain au centre de mes accompagnements.
Je suis rêveuse, créative, j’aime cultiver mon monde intérieur.
J’aime les histoires, celles que l’on me raconte, celles que je lis, celles que j’écoute, celles que j’imagine.
J’aime le chocolat, mais quand c’est trop, je me complémente en magnésium et ça, je le sais parce que j’ai exploré le pilier santé de l’alimentation.
MES DIPLÔMES:
- masseur-kinésithérapeute 2003
- praticienne de la méthode Feldenkrais 2011
- DIU (diplôme interuniversitaire)
pratique psycho-corporelle - DU nutrition, micronutrition, Santé et Exercice
- DU prise en charge de la douleur chronique
MES FORMATIONS:
- Techniques d’optimisation du potentiel
- Hypnose
- Clinique du coureur
- Douleur / communication
- Animal flow